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mains sa longue crinière, et demi affolée par la terreur, se sentant perdue, elle poussait par intervalles des cris étouffés.


Le cheval passa comme un tourbillon.

Bien loin, en arrière, formant des points presque imperceptibles à l’horizon, plusieurs cavaliers accouraient à toute bride.

Le sentier sur lequel le cheval était engagé était étroit, rocailleux, et aboutissait à un précipice d’une effroyable profondeur, vers lequel le cheval courait avec une rapidité vertigineuse.