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hommes armés comme eux et qui, arrivés les premiers, les attendaient.


Le Port Margot vers 1600, d’après une vieille estampe.

Bientôt le nombre de ces hommes, qui s’augmentait de minute en minute, devint considérable ; à un ordre donné à voix basse, ils se fractionnèrent en plusieurs troupes, quittèrent la place par différentes issues, sortirent de la ville et, s’échelonnant de distance en distance, ils formèrent autour d’elle un immense réseau qui l’enserra tout entière.

Cependant un dernier groupe d’une quarantaine d’hommes environ, était