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et perpétuer une distinction visible entre leur race et les esclaves transportés dans l’île, ils comprimèrent le front de leurs enfants nouveau-nés, de sorte qu’il était entièrement aplati, ce qui, à la génération suivante, devint comme une race nouvelle et fut depuis le signe de leur indépendance.


Ils saluaient le départ des aventuriers.

Avant de reprendre notre récit, nous demandons au lecteur à faire un peu de géographie ; comme bien des incidents de l’histoire de la flibuste se passeront à Saint-Domingue, il est indispensable que cette île soit bien connue.