Page:Aimard - Les Aventuriers, 1891.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Exécutez mes ordres et ne m’échauffez pas davantage les oreilles.

— Cependant, monseigneur…

— Pas un mot de plus à ce sujet, je vous prie ; mais tenez, ajouta-t-il en prêtant l’oreille, je crois que voilà votre compagnie qui arrive ; et il se renversa nonchalamment sur le dossier de son siège.

Au dehors, on entendait effectivement un piétinement de chevaux sur la neige durcie, puis plusieurs coups furent frappés à la porte.

— Ce sont eux ! murmura l’hôtelier.