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lorsqu’il était frappé à sa corne, signifiait qu’il n’y avait pas de quartier à espérer pour les vaincus.


Montbars ne semblait réellement vivre que lorsqu’il se trouvait au milieu de la bataille.

C’était par une chaude journée de la fin du mois de mai, dix-huit mois environ après l’arrivée de Montbars à Saint-Christophe ; plusieurs individus, à l’aspect farouche et aux manières brusques, armés jusqu’aux dents, suivaient en causant entre eux le sentier qui de la plaine conduisait à la plate-forme où s’élevait le hatto de Montbars.