les Thabaud de Bois-la-Reine et cent autres Thabaud.
En l’an 1785, le deuxième de février, les Thabaud de la rue de Bellefont, qu’on nommait Thabaud de Latouche, avaient eu un enfant du sexe masculin qu’avait dûment baptisé le vicaire de l’église Saint-Germain, par-devant Me Hyacinthe Thabaud de Chantôme, parrain, et dame Marie-Anne Porcher de Lissaunay, « grande mère », représentant une marraine absente. Cet enfant s’appela Hyacinthe-Joseph-Alexandre et sa mère était née Guinat[1]. Hyacinthe grandit. Il accomplit des voyages en voiture vers les propriétés maternelles et commença par ne point s’occuper de politique. Aussi ne fut-il pas suspect aux Jacobins du district. En 1793, à la fin de la tourmente, il avait huit ans révolus et sa tête sur les épaules, On l’achemina peu à peu vers le collège renommé de Pont-Levoy, dans la vallée de la Loire. Il faut bien un peu soupçon
- ↑ L’auteur donnera prochainement une étude sur la vie d’un sous-préfet au commencement du xixe siècle d’après les curieux papiers des familles Cuinat et Thabaud. Il aura ainsi l’occasion de revenir sur l’enfance de Latouche.
