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Nous faisons quelques courses ensemble, prenons le thé en tête-à-tête, puis c’est l’heure de la séparation, toujours bien triste et pénible, mais cette fois avec l’espoir de nous revoir bientôt si c’est possible.

M. Béha est vraiment très chic, et je lui ai une grande reconnaissance ; j’écris vite des nouvelles à Paris.

Le soir, lettre de Fernand, assez pessimiste, comme toujours. Le pauvre petit Bernard ne va pas, Mme Amiot va l’emmener à Bresles et Marguerite ira à Noisy-le-Sec ; toujours des combinaisons hétéroclites.

Lundi 3 mai

Courses pour Paul, soins. M. Béha vient nous dire adieu, je le remercie encore de