lieutenant Collin et de sa femme.
Arrivée à Colmar avec bien de la joie ; ce voyage a été bien fatigant et l’arrêt à Krüth bien émouvant.
Malheureusement, je ne retrouve Renée que pour la perdre bientôt. Legrand est parti, c’est son aide qui fait tout le service.
Mardi 4 mars
Départ de Renée que j’accompagne à la gare avec le Dr Dufour, le dernier survivant de l’auto-chir. Nous sommes en retard et la précipitation supprime l’émotion des derniers adieux. Et pourtant cette fois, c’est bien la dernière séparation ; notre vie de guerre est finie et jamais plus nous ne serons ensemble comme depuis près de cinq ans ! Je puis bien dire la phrase de l’ACA « je suis toute seule ».
Arrivée d’une infirmière Villette, qui se trouve être Mme de Beaulieu. C’est assez drôle de la retrouver ici, j’aurai plaisir à la revoir ; elle vient pour les œuvres sociales.
Mercredi 5 mars
Je reprends le service sérieusement, Govy est vraiment très gentil ;