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Mais il eut beau soupirer et fixer ses babouches, il ne put pas s’attrister.

— Il est mort au bon moment, celui-là, reprit Mabrouka en lui touchant la barbe… Warda la dallala m’a raconté des histoires ! …

— Ah ? … fit El-Zaki à voix basse.

— Nour-el-Eïn l’avait chargée de parler à Waddah-Alyçum…

Il ne fit aucun geste, ne protesta pas. Ce qu’il venait d’apprendre, il lui semblait qu’il le savait depuis toujours.

— Warda prétend qu’elle s’est refusée avec indignation à servir d’entremetteuse et que Nour-el-Eïn a eu recours à son esclave Amina… Quoi qu’il en soit, il y a eu des pourparlers et c’est le jour où il devait rencontrer Nour-el-Eïn que Waddah-Alyçum est mort…

— Je sais, balbutia Cheik-el-Zaki…

— Heureusement qu’il est mort, conclut Mabrouka.

— Heureusement, oui…

— Il est vrai que s’il n’était pas mort, il n’y aurait pas eu Goha…

Cheik-el-Zaki fit de la tête un signe d’assentiment.