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L’AVIATION MILITAIRE

ment des deux côtés. Nous remarquerons encore que le degré du mouvement giratoire correspondra à l’ouverture de l’angle de l’oscillation .

À propos de l’angle invariable A, dans la figure 31, nous l’avons fait assez ouvert pour faciliter la démonstration ; mais en pratique, dans l’instrument, il n’aura pas besoin d’être aussi grand, ce serait une perte de temps. Il faudra s’arranger pour faire l’amplitude  ; ce qui simplifiera les calculs.

Dès que l’image sera nette et se maintiendra pivotante au milieu des miroirs MC, ce sera une preuve que le synchronisme sera établi entre la vitesse de l’oscillation et la vitesse du sol ; or, les triangles et sont semblables et, par conséquent, ont leurs angles égaux et leurs côtés proportionnels : donc sera proportionnel à . Nous savons que l’angle A reste invariable ainsi que sa médiane h’, quelle que soit la vitesse de l’amplitude, et alors, nous n’avons qu’à chercher la vitesse de  ; pour cela nous lirons sur le cadran de l’horloge le temps écoulé marqué en secondes, et de la sorte nous serons en possession de . Comme nous connaissons maintenant h parce que nous venons de le déterminer à l’opération précédente, et qu’il est une autre médiane proportionnelle à la première h’, nous aurons ainsi la valeur de tous les éléments du grand triangle , principalement la longueur de qui nous intéresse le plus. Finalement, la vitesse de l’avion, par rapport à la terre, sera .

Mais l’aviateur opérateur n’aura pas à se préoccuper de cette détermination ; le calculateur l’aura faite d’avance en fonction de h et de t1, par les calculs ayant trait à la trajectoire ; et en effet, nous avons vu, lorsqu’il s’agissait d’évaluer α, qu’on pouvait le faire avec les données ci-dessus h et Vs. Sur le tableau, l’opérateur n’aura qu’à lire ce qui est en regard des degrés du vernier et ce qui est indiqué