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larmes de Wanda avec les tresses blondes de ses cheveux, oui, je suis la mère de Wlodomir… mon Wlodomir !… que ton abandon a tué… car tu l’as abandonné, Wanda !…

— Oh non ! s’écria la jeune palatine, non mille fois non !… Je ne pouvais l’abandonner ; d’ailleurs, quand je l’aurais voulu, je l’aimais trop !… Mais on me dit que lui-même était marié en France, et une lettre que je vis, que je lus, me fit violer mon serment ; je ne fus pas parjure… oh ! non… mais je fus bien malheureuse !…

Koricka regardait Wanda avec une douce pitié.

— Est-il donc vrai ? dit la vieille sibylle en pleurant à son tour, mais de ces larmes rares que donne la vieillesse, est-il donc vrai que tu ne sois pas coupable, ma fille ?… Oh ! que de remords j’éprouve alors pour les malédictions que je t’ai données !…

Wanda regardait à son tour la mère de