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l’oncle et le neveu.\tOi — Bien 1 dit M. Auvray ; nous parlerons de cela tout à l’heure. Je vous ai trouvé endormi ; vous ar¬ rive-t-il souvent de dormir le jour ? — Jamais ! C’est ce bête de livre.... — Oh ! oh ! fit l’auteur, le cas est grave. Ainsi, vous croyez que votre neveu est fou ? — A lier, monsieur; et la preuve, c est que j ai dû lui attacher les mains avec cette corde.

. Mais c'est vous qui aviez les mains attachées.

Vous ne vous souvenez pas que je viens de vous dé¬ livrer ?\t• — C’était moi, c’était lui. Laissez-moi donc vous expliquer toute l’affaire 1 — Chut ! mon ami, vous vous exaltez, vous êtes très-rouge ; je ne veux pas que vous vous fatiguiez. Contentez-vous de répondre à mes questions. Vous dites que votre neveu est malade ? — Fou ! fou ! fou ! 91\t0 1\t—\tEt vous êtes content de le voir\tfou í Ú\t—\tMoi ? j\t—\tRépondez-moi franchement.\tVous\tne voulez point qu’il guérisse , n’est-ce pas ?\t* — Pourquoi ? — Pour que sa fortune reste entre vos mains. Vous | voulez être riche ? vous fâche d’avoir travaillé si longtemps sans faire fortune? Vous pensez que votre tour est venu ? » M. Morlot ne répondait pas. Il avait les yeux fichés