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LA MÈRE DE LA MARQUISE.\t377 «¬ que partout ailleurs ? et peut-on vivre une vie hu¬ maine hors de Paris ?\t. — Pardon, madame, mais je ne suis pas venu a Paris pour y vivre.\t. ■ — Et pourquoi dqnc faire ? pour y mourir ? — Je n’y resterai pas assez longtemps, pour que la nostalgie m’emporte. Je suis venu à Paris, d’abord, pour chercher ma femme ; ensuite, pour faire une visite indispensable.\t. — Vous comptez ramener ma fille à Arlange ? — Le plus tôt qu’il sera possible. Et elle vous accompagnera dans ce terrier ? — Il me semble qu’elle le doit. * — Lui commanderez-vous de vous suivre de par la loi, et votre amour se fera-t-il escorter de deux gen- ■ darmes ? P f ■\t—\t■\t,\t» — Non , madame ; je renoncerais à mes droits s’il fallait les réclamer devant les tribunaux : mais nous « " * u’en sommes pas là : Lucile me suivra par amour. — Par amour pour vous, ou pour Arlange ? — Pour l’un et l’autre, pour la forge et le forgeron. — Vous en êtes sûr ? ■— Sans fatuité, oui.\t. — Eh bien ! nous verrons. Et peut-on savoir quelle est cette visite indispensable qui partage avec ma fille l’honneur de vous attirer à Paris ?\t- — Ne vous faites point d’illusions : c’est une visite où vous ne pouvez pas venir avec moi.