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376\tLA MÈRE DE LA MARQUISE. I — Certainement ! Allez ! courez ! de quoi vous mé- lcz-vous ? j — Pardqn f madame ; 'mais c’est qu’on décharge ■■ ■ les malles de monsieur le marquis. Est-ce qu’il va de¬

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meurer à l'hôtel !\t. — Et où voulez-vous qu’il demeure? Allez prendre soin de ses bagages. — Pardon, madame ; mais où ſaudra-t-il les por¬ ter ?\t,.\t. w. — Où? sotte que vous ôtes! dans la chambre de la marquise ! Est-ce que la place d’un mari n’est pas auprès de sa femme ? » Gaston entra tout poudreux chez sa belle-mère, et son premier coup d’œil chercha Lucile absente. Mme Benoît, plus prévenante qu’aux meilleurs jours, répondit à ce regard : « Vous cherchez Lucile ? Elle dîne chez une amie ; mais il est tard, vous la verrez avant une heure. En¬ fin , vous voici donc ! Embrassez-moi, mon gendre ; je vous pardonne. — Ma foi ! mon aimable mère, vous me volez le premier mot que je voulais vous dire. Que tous vos torts soient effacés par ce baiser ! — Si j ’ai eu des torts, vous les aviez excusés d’a¬ vance par cette incroyable manie dont vous êtes enfin corrigé ! Vouloir vivre avec les loups à votre âge ! Avouez que c’était de l’aveuglement, et rendez grâces à celle qui vous a éclairé ! N’êtes-vous pas mieux ici