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356 LA MERE DE LA MARQUISE. elle maudit Jacquet qui le retenait sans doute dans l’antichambre. Pourquoi la porte ne s’ouvrait-elle pas ? Elle aurait couru au-devant de son noble visi¬ teur, si elle n’eílt craint de se nuire par un excès d’empressement. Enfin, la portière se souleva ; un homme parut : c’était Jacquet. « Faites entrer ! dit la veuve haletante.\t. — Qui ça, madame ? répondit Jacquet, de cette voix traînarde qui distingue les paysans lorrains. — Le comte !\t. i — Ah ! c’est un comte ? Eh bien, le voilà dans la cour. »...\t. Mme Benoît courut à la fenêtre et vit M. de Preux regagner sa voiture sans retourner la téte, et donner un ordre au cocher : « Cours après lui, dit-elle à Jacquet. Qu'est-ce qu’il t’a dit? — Madame, c’est un homme très-bien, pas fier du tout. Il vient probablement de la campagne, car il croyait que monsieur le marquis était ici. Moi, j’ai dit qu’il n’y était pas ; voilà. — Imbécile! tu n’as pas dit que madame y était?

  • — Si fait, madame, je l’ai dit ; mais il n’a pas eu

l’air d’entendre. . jh r — Il fallait le répéter !\t. — Et le temps ? Il s’est mis tout de suite à me de¬ mander quand monsieur reviendrait. Faut croire que son idée était de parler à monsieur,

  • \t-A\t*
— Qu’as-tu répondu\t*

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