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4 LE BUSTE.\t227 ìui ouvrit son cœur, et finit par aborder la question délicate du changement de nom. M. de Marsal ne se fit prier que de La bonne sorte ; il se résigna à s’appe¬ ler Gaston de Marsal de Guéblan ou de Marsal-Gué- blan, ou de Guéblan-Marsal, comme il plairait au marquis. Marché fait, il embrassa tendrement sa sœur, qui arrivait de Lunéville, et il lui conta les grandes nouvelles. Mlle de Marsal en pleura de joie, et dit : « J’arrive à point pcfur vous bénir. C’est pour cela, sans doute, que Mme Michaud m’appelait en toute hâte. » Le lendemain, 13 juillet, était un vendredi : jour deux fois de mauvais augure. Mlle de Marsal avait eu le temps de prendre langue et de savoir tout ce qui s’agitait dans la maison. Après le déjeuner, elle tira son frère à part, et lui dit : « Quelle est la fortune personnelle de Mlle de Gué-- bìan ? — Je ne sais pas. Rien, ou dix mille francs de rente.\t• —- En bien né et acquis ? 1 * — Non, à la mort de son père. Pourquoi me de¬ mandes-tu cela ? Tu sais bien qu’elle a la fortune de sa tante.\t. — De Mme Daniel Fert ? j? — Qu’est-ce que tu dis ? De Mme Michaud ! — Mais, malheureux ! tu ne sais donc pas ? — Quoi ?