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LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE. 17 — Il est mort dans un naufrage. — La machine aura surnagé ; cela se voit tous les jours. » Je m’en revins piteusement à l’hòtel Corneille, pour rendre compte de mon ambassade. Je trouvai les deux frères en larmes. L’oncle Yvon était mort d’apoplexie en leur léguant tous ses biens. II J’ai conservé une copie du testament de l’oncle Yvon. La voici : « Le 15 août 1849, our de l’Assomption, j'ai, Ma¬ thieu-Jean-Léon ce Yvon, sain de corps et d’esprit et muni des sacrements de l’Église, rédigé le présent tes¬ tament et acte de mes dernières volontés. « Prévoyant les accidents auxquels la vie humaine est exposée, et désirant que, s’il m’arrive malheur, mes biens soient partagés sans contestation entre mes s héritiers, j’ai divisé ma fortune en deux parts aussi égales que j’ai pu les faire, savoir : « 1° ì ne somme de cinquante mille francs rappor¬ tant cinq pour cent, et placée par les soins de M' Au- bryet, notaire à Paris ; « 2° Ma maison sise à Auray, mes landes, terres ara¬ bles et immeubles de toute sorte ; mes bateaux, filets, engins de pêche, armes, meubles, hardes, linge et au* 236