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IkS LA terrains a vendre.\t147 B avec M. Gaillard ! Il ne s’agit plus que de le forcer à lire cette lettre. » Il chercha une grande enveloppe, il y insinua la « lettre de Chingru, cacheta avec une énorme cornaline aux armes de Ninon de Lenclos, et écrivit l’adresse en belle ronde :\t* A\t, Monsieur, Gaillard, archiviste. . Au\tde.... M. Gaillard ouvrit la lettre aussi pieusement que s’il eût décacheté une dépèche. La signature de Chin¬ gru piqua sa curiosité : il s’était promis de renvoyer les lettres de Tourneur, mais non celles de Chingru' Ce singulier document lui mit l’esprit à l’envers. Il se taxa d’injustice et de cruauté, et il demanda la per¬ mission de quitter le bureau à deux heures : c’était la première fois depuis trente ans ! Rosalie mouilla de ses larmes l’autographe de Chin¬ gru. « J’en étais sûre, dit-elle, et si vous m’aviez crue, vous auriez écouté la défense du pauvre Henri ! » )n convint d’aller le trouver à son atelier le lendemain matin, tous ensemble, Rosalie, son père et sa tante. On lui devait bien cette réparation. Rosalie était folle de joie.\t. « Comment ! tu 1 aimais encore ? lui demanda son père. 1 í- que amais. Quelque chose me disait là ’on nous l’avait calomnié. »