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TERRAINS A VENDRE. 109 — Rosalie ; cela te va-t-il ? — Oui, Rosalie.... Rosalie..., c’est un joli nom. Est-elle un peu élevée ? — Elle! Artiste, mon cher, comme toi et moi. — Distinguons, je te prie. — Ingrat! Elle ne joue d’aucun instrument, et elle ne va pas copier de tableaux au Louvre; mais elle comprend la peinture, elle sent la musique comme celui qui l’a inventée. Du reste, éducation sévère : le spectacle six fois par an, les monuments deux fois par -

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mrf& ■ . "A-' ■■ lï: SM S'-wi r\t4 mois, quatre concerts en carême, une bibliothèque sérieuse, peu de romans, et tous anglais; pas de tourterelles dans la maison, pas un cousin dans la famille í — Parle, parle, Chingru ; je te supporte! Quand | me présenteras-tu ? Demain, si tu veux. Je iui ai déjà parlé de toi. Et que lui as-tu dit? Que tu étais le seul de nos grands peintres dont ! je n’eusse pas de tableau. — Je t’en commencerai un le lendemain du ma¬ riage. I VHPUtr J iM 1 ■•■V ſ\tn jr *\t~ ■\tMerci. Je te demanderai\tencore un service. — Si ce n’est pas un service d’argenterie.... ' -Tu sais, mon cher, que j’ai près de quarante ans,\tet point de place.\tA mon\tâge, tout le\tmonde\test casé,\tc’est la coutume.\t11 me fâche de faire\texception et d’entendre murmurer autour de moi : „ M. de Chin- i î ■ r i H ì I I ÎS í í