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CONCLUSION

M. le comte de Rayneval, après avoir prouvé que tout est pour le mieux dans le royaume du pape, termine sa célèbre Note par une conclusion désespérée. Selon lui, la question romaine est de celles qui ne sauraient être résolues définitivement, et tous les efforts de la diplomatie ne peuvent qu’ajourner une catastrophe.

Je ne suis pas si pessimiste. Il me semble que toutes les questions politiques peuvent être résolues et toutes les catastrophes évitées. Je crois même que la guerre n’est pas absolument indispensable au salut de l’Italie et à la sécurité de l’Europe, et qu’on peut éteindre les incendies sans tirer des coups de canon.

Vous avez vu de vos yeux la misère intolérable et le mécontentement légitime des sujets du pape. Vous les connaissez assez pour comprendre que l’Europe doit leur porter secours et sans délai, non-seulement pour l’amour de la justice absolue, mais aussi dans l’intérêt de la paix publique. Je ne vous ai pas laissé ignorer que