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rables citoyennes et non des tricoteuses. »

La Liberté prenait sans doute très à cœur la question des clubs des femmes, car, dans le courant du mois de juin, elle les attaqua de nouveau très violemment. Les idées étaient à peu près les mêmes que dans l’article de Ch. Hugo. On y trouvait, en outre, le fameux argument que « les femmes commandant dans la plupart des ménages et dirigeant, de ce fait, la société, elles n’avaient pas besoin de chercher à avoir les apparences du pouvoir quand elles en possédaient la réalité ».

Cette fois, ce fut la Démocratie pacifique qui répondit[1], et la Voix des Femmes lui en exprima sa gratitude.

IV

La polémique fut beaucoup plus courtoise avec le Charivari. Ce journal s’était

  1. Il ne serait pas intéressant de citer cette réponse, les arguments étant toujours à peu près les mêmes dans toutes ces polémiques.