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amis des Noirs, et nolis allons lès distr’ibuer aux Colons françois Résidens à Bordeaux. »

De Bordeaux, le 16 janvier 1790. Lettre de M. Cradis, où l’on voit cotte note en post-scriptum :

« Ayant appris, par les papiers publics, que les Comédiens de Monsieur avoient loué l’Hôtel de Massiac, nous vous prions do nous donnoi " votre nouvelle adresse. »

« Paris, le 20 fi^vrier 1790.

de la Michodière ^ n° 4, à Paris.

« La Société Des Colons français, Monsieur, reçoit avec reconnaissance l’excellent discours dont vous lui avez envoyé grand nombre d’exemplaires ; la Cause des Colonies ne pouvait être en de meilleures mains ; vous ne vous êtes pas contenté de la défendre par votre éloquence, votre zèle a été plus loin, et vous avez voulu encore aller vous-même la plaider auprès des autres districts : veuillez agréer nos Sincères remerciements.

<( Le Succès a Couronné vos Soins comme défenseur des Colonies, vous vous êtes acquis les plus grands droits à la reconnaissance do tous les Colons, nous aimons à ajouter à ces Sentiments ceux d’estime et d’attachement dont nous Sommes particulièrement pénétrés pour un compatriote dont le zèle et les lumières nous ont été si utiles. « Nous avons l’honneur d’être, etc. »

" M. Deneux a l’honneur d’envoyer à Monsieur Cormier 30 Exehiplaires d’une Lettre (jue M. Payen Boisneuf a fait imprimer et qu’il prie Monsieur Côi-miier d’avoir la bonté de faire distribuer ft MM. les Membres de la Société de l’Hôtel Massiac. « Ce 20 janvifr 1792 (1). »

IV

Cette correspondance, cette propagande achevait do discréditer le club aux yeux des partisans de la Révolution, même les plus modérés. Le 28 février 1791, quand des gentilshommes royalistes pénétrèrent dans le château des Tuileries, Court de la Tonnelle, lieutenant du roi à Salins, voulait assassiner le roi, disaient-ils. Ils vonaionl, (1) Arch. Nat., Club do Massiiac.