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INTRODUCTION

CLUB DE Valois lii

La Calprenède (M. de), rue et Chaussée d’Antin, CG. La Clos (M. de), Secrétaire des commandements de Mgr le duc d’Orléans, cour des Fontaines, au Palais-Royal. Littérateur. A fait partie de la Société des Amis de la Comfitution et en a rédigé le journal. Deux fois emprisonné.

La Colombe (M. de), Hùtel de La Fayette, rue de Bourbon. La Coste (M. de), député de Saint-Domingue, rue Neuve Saint-Augustin, 25.

La Crételle (M de), avocat au Parlement, rue Feydeau, 38. Député suppléant aux États généraux de 1789 ; député de Paris à l’Assemblée législative. Membre du Club des Feuillants. La Croix (M. de), avocat au Parlement, rue des Blancs-Manteaux, 50. Guillotiné en 1794.

La Croix (M. de), rue de la Ville-l’Évèque. A fait partie du Cluh monarchique ?


Ladebat (M. de).

La Fayette (M. le marquis de), rue Bourbon, 81. Membre de la Société des Amis des noirs, en 1789, Arrêté à Namur en août 1792. Laffon (M. l’abbé de), rue Croix des Petits Champs, près la place des Victoires.

La Guiche (M. le marquis de), rue du Regard. Lajarre (M. Fabbé), rue et Hôtel Tavannes.

Lally-Tolendal (M. le comte de), rue Saint-Hyacinthe (1). La Marck (M. le comte), rue et faubourg Saint-Honoré. Député de la noblesse du Quesnoy. A été un des exécuteurs testamentaires de Mirabeau, et membre de la Société de I 789.

Lambe’itye (M. le comte Emmanuel de), place Vend^imo. A fait partie du Club monarchique. Député du Poitou.

(1) A été député de la noblesse de Pai-is aux Etats-Généraux de 1780. Fils du f^onverneur de Pondichéry décapité en place de Grève. 11 fut aidé par Voltaire pour obtenir la réhabilitation de son père, et ses démarches eurent un grand retentissement. D’abord partisan des idées nouvelles, le 31 août 1789 il fit un compte rendu sur la motion que les districts de Paris lui avaient apportée pendant la nuit, et qui tendait « à renvoyer plusieurs députés, qualifiés d’ignorants. de corrompus et de suspects, et à partir sur-le-champ pour Versailles, afin d’arrêter l’effervescence aristocratique. » ^Extrait du Journal de l’Assemblée nationale, Arch. Nat, KK 662, fol. 470. — Archives parlementaires, 1" série, t. VIII, p. 512.) Après les 5 et 6 octobre, il abandonna son poste avec Mounier, et tous deux se retirèrent à Coppet, en Suisse. Il avait voté pour le veto absolu, et s’était plaint des concessions faites par la noblesse le 4 août 1789. H opinait pour l’établissement de deux Chambres. En 1792, revenu eu Finance, il essaya d’arrêter la marche de la Uévoliilion, de concert avec Moutmorin, Bertrand de Mollcville et Malouet ; et il passa en Angleterre. Il a publié, en 170"). un Plaicfoi/pr jioiir Louis A’IV.