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grès (e l’art social, doit regarder comme absolument incompatible avec ses vues, celles de toute association qui, méconnaissant les progrès possibles dess lumières et de la perfectibilité hppiaines et apciales, et se vouant à repousser toute espèce d’opinion vraie ou fausse qui ne serait pas exclusivemerit favora^ile à unç forme particulière de la Constitution, annpnceroit l’intention de protéger un des pouvoirs qui en font partie.

« Fondée par l’amour de la vérité qui ne peut se séparer de celui de la liberté, elle doit soigneusement rejetter toute idée de dépendance ou d’attachement exclusif, soit à un individu, soit aux prérogatives de telle place en particulier. Elle croit donc, sans nuire à l’indépendance personnelle de ses membres, indépendance qu’elle fait profession de respecter jusqu’au scrupule, pouvoir non seuleiflent exiger d’euîi mie venopciation ab^plvie à toute association dont ils ne pourroient adopter les principes sans renoncer à ceux de la Société, mais se réserver le droit de leur désigner ces associations, lorsqu’elle seroit instruite de leur existence. « En conséquence, elle déclare :

« !•> Que ses membres rer^oncent à tpiite association, dont les principes ne peuvent se concilier avec le but que la Société s’est proposé ;

« 2" Que le Club des Amis de la Constitution monarchique est une de ces associations, et qu’ainsi on u( peut être, h la fois, membi-e de ce Club et de la Société de 1789 ;

« 3° Qu’elle regardera, en conséquence, l’admission dans le Club de la Constitution monarchique comme une renonciation à la Société deJ789^1) ;

(( 4» Qu’il sera donné communicatipn de cet arrêté à tous ceux qui se présenteront pour être admis à la Société de 1789 (2). » La déclaration de la SocvHr dp 1789 fut annoncée pai* Çlorsas en ces termes :

« Un mernbre de ce club (1789) nons engage à annoncer un arrêté pris il y a denx jours par pefte Société, dpnt Ypici l’pjijet : l-e Ç|vi]) de 89, pour évitpr que le public e^ se. f^éprît sur son pivisme, fi^PS |in moment où les citoyens ne peuvent exprimer d’une manière trop solemnelle leurs sentimens sur tout ce qui pourroit contrarier la (1) Voir le Journal dest Clubs, et le Moniteur universel, n" du G février 1791. (2) Condorcct quitta bientôt la Soriéié de 1789 pour entrer au Club des Jacobins.

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