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LES CLUBS CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRES
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Tonneins, de Mâcon, de Guérande^ de l’Ile-en-Jourdain, de Reims, de Bœchiseiler, d’Alais, de Soissons, d’Aubagne. Soit au moins soixante-dix-neuf Sociétés de province. Firent adhésion aux Feuillants les Sociétés : de Chàlons-sur-Marne, de Tours, de Lyon, de Nevers, d’Auxerre, de Brie-Comte-Robert, de Valognes de Bar-sur-Seine, de Cherbourg, de Saint-Omer, de Péronne, de DiMe, de Les Riceys, de Saint-Dié, d’Agen, de Cholet, de Marmande, de Vienne, de Vimoutier, de Colmar, de Verneuil, de Villeneuve-d’Agen, de Merin, d’Alby, de Fontenay-le-Comte, de Souillac, de Nimes, de Bagnols, d’Auch, de Saint-Lô, de Guéret, de Muretj de Toulouse, de Tarascon, de Calais, de Clairac, de Castél-Sarrazin, de Rouen, de Mirande, de Limour, de Tartas, de Montfaucon.

Le 14 août, quatre Sociétés se rallièrent aux Feuillants : celles de Rouen, de Commercy, de Cambray, et d’une ville indiquée par ces mots : proche Cambray.

Soit, au total, quarante-six Sociétés.

Plusieurs Sociétés de province attaquaient vivement les Feuillants, reprochaient à l’Assemblée nationale de garder dans son sein quatrevingt-quinze députés qui avaient voté contre ses décrets après la fuite du roi.

Firent union pure et simple avec les Jacobins : les Sociétés de Châlon-sur-Saone, d’Effiat, de Brest, la Société populaire de Lyon, les sociétés de Tulle, de Riom, de Versailles (déclaration du 29 juillet), de Pontoise, de Chàteaudun, de Strasbourg, d’Artonne (qui prit parti pour les Jacobins), de Nogent-le-Rotrou, d’Amiens, d’Argental, de Moissac ; (it enfin plusieurs Sociétés de Paris. Ajoutons que d’autres Sociétés se prononcèrent nettement : Meaux, Marseille, Toulouse, Lille, Toulon, Bordeaux, Nancy, Limoges, Saint-Omer, Metz, Evreux, Dieppe. Le nombre des affiliations augmenta de jour en jour.

Les Sociétés de Calais et de Chinon, faisant des vamx pour la réunion, correspondirent provisoirement avec les Feuillants et les Jacobins.

Les Nomopkiles envoyèrent, en août 1791, une adresse aux Jacobins et aux Feuillants pour les engager « à se tendre réciproquement les bras. »

Mais la querelle s’envenimait, aussi bien dans la presse que dans les deux clubs.

Les Feuillants se croyaient sûrs de la victoire, et ils appuyèrent sur l’exclusion des Jacobins de leur Société, n’imaginant pas que