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LIBER PARAMIRUM

avez toujours le verbe du Seigneur dans la bouche. Mais vous n’en tenez pas compte : « Il faut que les malades aient leur médecin. » Pourquoi ? Vous ne répondez rien. Et si vous consentiez à parler, ce serait pour dire que l’on vous donne de l’argent, et que l’on ajoute foi à vos paroles ; mais le cœur du médecin est loin de sa langue. C’est pourquoi, pensez bien à ceci, et ne vous croyez pas irresponsables[1].

  1. Palthenius a dit : et rhombum respondete. Gérard Dorn : defenditeque melius, quam egistes atque patrastis. Dans les dernières pages de ce traité, Palthenius, qui a fort mal compris le texte allemand, ou qui n’a pas su s’exprimer en latin, s’est écarté considérablement de l’original. Nous n’avons pas voulu relever toutes les variantes de sa version, parce qu’elles sont sans valeur, et sont du domaine de la haute fantaisie. Quant à Gérard Dorn, traducteur libre, comme toujours, il paraît avoir mieux saisi ici le sens général des phrases de cette conclusion.