ber[1], de Londres, élucidèrent la question délicate des portraits, peints ou gravés, et des médailles frappées à l’effigie de Paracelse ; et enfin un enfant d’Einsiedeln, le très distingué Raymond Netzhammer, archevêque de Bucarest, a publié la meilleure biographie[2] que nous possédions actuellement de lui, quoique bien des points restent encore à éclaircir.
Rendons hommage également au dévouement et au zèle infatigable que l’honorable conseiller fédéral de Suisse, M. B. Reber, a déployés pour contribuer à faire renaître, en sa patrie, la gloire de son illustre compatriote.
Jamais la mémoire de Paracelse n’a été plus célébrée qu’en ces dernières années.
On a restauré avec vénération son tombeau à Salzbourg et ce qui reste de sa maison natale, auprès du Pont-du-Diable ; son buste a été placé dans la Klosterbibliothek d’Einsiedeln.
Le nouvel hôpital d’oculistique de Zürich a été nommé « Paracelsus », en mémoire de l’habileté qu’il avait acquise dans le traitement des maladies des yeux.
L’évêque anglican de Londres a prononcé vers 1895, l’apologie de Paracelse dans une lecture publique sur la « Picturesqueness in History », faite au sein de la Royal Institution.