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COMMENTAIRE ET NOTES 20

��damnatur in eodeni. Nulli licet scire muliercm, practer uxorcm : ideo- que conjugii diitum est tibi jus, ne in laqueum diaboli incidas, et cum niuliere aliéna delinquas. Tolerabilior est si lateat culpa, quam si culpae usurpetur authoritas. Nec hoc solum estadulterium, cum aliéna peccare conjuge, sed omne quod non habet potestatem conjugii, tamen locus iste docet gravius esse crimen, ubi celebrati conjugii jura temerantur, et uxoris pudor solvitur... cognoscimus velut praesuleni custodemque esse Deum conjugii, qui non patitur alienum toruni pollui, et si quis fecit eura peccare in Deum, cujus violet legem et gratiam solvat : et qui in Deum peccat, sacramenti caelestis amittit consortium... « Divi Gratiani Decretum (Lyon, 1554, in-4o), p. 1058, col. 1-2. — Sec. p., ca. XXXII, qu. iv, can. 4. — C'est dans ce dernier sens qu'il convient, semble-t-il, d'interpréter le vers de Villon qui s'amuse, ici encore, à faire une équivoque : Selon Je Décret devant être pris par antiphrase, « contrairement au Décret. »

v. 604. — Car autre qiieulx n'y aivit part.

Pas autre qtCeulx F, Car autre que euîx I. Le ms. C donne : Car autre cfeulx. — Que et de se disaient également bien : « ... s'est la première journée ou je fui onques ; pour quoi vous prenderés un aultre de moi. " Froissart (édit. Luce), t. VI, p. 118.

v. 606-607. — Car celle qui u'en avait qu'un

Uiceluy s'eslongne et despart... Ces vers sont vraisemblablement une allusion à lui-même.

LIIL — Qui les pousse à agir ainsi? Nature féminine; et puis, ajoute Villon, n'est-il pas vrai que six ouvriers font plus que trois?

V. 611-612. — . . .c'est nature femenine Oui tout vivement veult amer.

Sire, par Dieu, c'est leur nature Qu'a pluiseurs doibvent consentir...

dit V Adversaire dans le Champion des Dames, fr. 12476, fol. 42=. Tout le huitainse ressent d'un passage du Roman de la Rose. Cf. mon volume Villon et Rabelais, p. 58.

V. 613. — Autre chose n'y sçay rimer...

« Mais de cestuy bourgois, je n'y sçay que rimer; si suis fort estonné

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