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lyO FRANÇOIS VILLON

Du vair pdefroy, dans le Recueil général des Fabliaux, t. I, p. 29, V. 152, etc., etc. — La locution se rencontre également appliquée à une femme.

C'est Aelis la preue et la senee.

Aliscans, chanson de geste (édit. Guessard et Montaiglon), p. 85, V. 2812.

V. 405-404. — Ou de Digon, Salins et Doles Ly sires et ly fil^ ainsne^.

La seigneurie de Salins dont la fondation remonte à Albéric de Nar- bonne, comte de Maçon, sire de Bracon et de Salons en 941, fut réu- nie à la mort du dernier sire, Jean de Chalon, survenue le 30 septembre 1267, au comté de Bourgogne, et « les souverains de cette province ajoutèrent dès lors à leurs titres celui de sires de Salins. » J.-B. Guil- laume, Histoire géitéalogique des anciens sires de Salins (Besançon, 1756, in-40), t. I, p. 368. La seigneurie de Dijon appartenait aux ducs et comtes de Bourgogne. A partir de 1239, date à laquelle la seigneurie de Salins avait été cédée à ces derniers, ceux-ci, parmi les titres qu'ils faisaient figurer dans leurs actes, conservèrent celui de seigneurs de Salins. — Dôle était également une seigneurie des ducs de Bourgogne, souverains de la Franche-Comté.

v. 406. — Heraulx, trompettes, poursuivans.

Il semble que Villon, pour la rime, ait interverti l'ordre habituelle- ment suivi « heraulx, poursievans, trompettes » (n. acq. fr. 10057, fol. 66 vo). « Et quant Sainîré fut descendus, incontinent les roys d'armes, heraulx, poursievans, trompettes et menestrelz, pour faire hon- neur et compaignie, furent a messire Enguerran... » Ibid., fol. 66 vo- 67. « Pluseurs rois d'armes, heraus et poursuivans a son de trompettes» accompagnèrent l'abbé de Saint Remy, porteur de la sainte ampoule. Fr. 5739, fol. 240 (entrée de Louis XI à Reims, 14 août 1461). Mais outre que, suivant l'aphorisme d'Horace, le poète n'est pas astreint à l'exactitude scrupuleuse requise chez l'historien, voici un dernier exemple qui vient justifier l'ordre adopté par Villon. « Aux hérauts, trompettes et ménestrels du Roy 50 1. pour avoir, le jour de Toussaincts, joué devant lui de leurs instrumens et crié largesse, comme il est accoustumé de faire aux quatre festes solamnelles de l'an, par lettres du Roy, le 20 novembre 1428. » Extraits de la Chambre des Comptes, fr. 20776, fol. 331 vo-332. — Les poursuivants

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