138 FRANÇOIS VILLON
17272, dans Romania, t. XLII (1913), p. 345. Un curieux exemple emprunté au champenois Rustebeuf, et donné parles trois mss. connus :
Sa famé a par les tresses prise ; Por le trenchier son coutel tret.
De la Dame qui fist trois tors entor le moustier, p. 126, v. 136- 137 (édit. Kressner). « Et en ladite banlieue les sergens a verge du Chastellet font les adjournemens de bouche et sans commission. Et se ung sergent a cheval le faisait, et il estoit debatu, il seroit mis au néant. » Fr. 10816, fol. 184. — « Et se ung sergent a cheval les fai- soit... » n. acq. fr. 3555, fol. 78<:. De même au xvii^ siècle, Bossuet écrit : « Et, dit-elle, il se repandit dans mon cueur une joie si douce et une foi si sensible, qu'il n'y a point de paroles capables de l'exprimer. » Oraison funèbre 'ifAnue de Gon:iague (d'exprimer cela). — A rappeler toutefois que, dans le dialecte picard, l'article féminin la était remplacé par le au régime du singulier, comme dans cette phrase des Didi^ des Philosophes : « La chierté de' la chose le fait aimer. » Fr. 1105, fol. io8<: (ms. du xve s.). Cf. aussi Monstrelet, Chronique, t. V, p. 468, et la note de Douët d'Arcq. — Cf. également, plus loin, la note au vers 452.
— Si le pense elle est donné par tous les incunables et Marot.
XXXV. — Villon est pauvre et de petite naissance et sur les « tombeaulx » de ses ancêtres, on ne voit couronnes ni sceptres.
V. 275. — Mon père n'ot oncq grant richesse.
« Ung riche bourgeois qui luy avoit laissé moult grand richesse... » Le Romani de Jehan de Paris (édit. A. de Montaiglon), p. 35.
V. 277. — Povreté tous nous suit et trace.
Pour(e)té nous suit tous a la trace Tout autressi com la panthère Que les bestes sivent et tracent. Et jusques a la mort la chacent Pour la douce alaine qu'el porte.
Cest li Di:{ don garde cors, Bibl. nat. fds Moreau 1683, fol. 146 v". — Pour le ler vers, il faut faire mentalement la syncope de Ve : pouretè = pjurtè, comme, au vers 120 du Testament, le mot nieurtè pour vieureté, leçon donnée par ACFI.
�� �