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celles des gens qu’agite une horrible émotion, et si pâle qu’il semblait un revenant.

M. Marambot, interdit, le crut devenu somnambule, et il allait se lever pour courir au-devant de lui, quand le domestique souffla la bougie en se ruant vers le lit. Son maître tendit les mains en avant pour recevoir le choc qui le renversa sur le dos ; et il cherchait à saisir les mains de son domestique qu’il pensait maintenant atteint de folie, afin de parer les coups précipités qu’il lui portait.

Il fut atteint une première fois à l’épaule par le couteau, une seconde fois au front, une troisième fois à la poitrine. Il se débattait éperdument, agitant ses mains dans l’obscurité, lançant aussi des coups de pied et criant :

– Denis ! Denis ! es-tu fou, voyons, Denis !

Mais l’autre, haletant, s’acharnait, frappait toujours, repoussé tantôt d’un coup de pied, tantôt d’un coup de poing, et revenant furieusement. M. Marambot fut encore blessé deux fois à la jambe et une fois au ventre. Mais soudain une pensée rapide lui traversa l’esprit et il se mit à crier :

– Finis donc, finis donc, Denis, je n’ai pas reçu mon argent.

L’homme aussitôt s’arrêta ; et son maître