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grandes circonscriptions du département admettant les trois cultures dont nous recherchons l’influence, ces influences ne nous apparaissent que confondues. Il est clair que dans le premier arrondissement, la moyenne de 72 fr. 56 c. a été nécessairement dépassée à Parentis, Sabres, Arjuzanx, Pissos, etc., si, comme il est permis de le croire, elle n’a pas été atteinte à Gabarret et Villeneuve. Ce que nous avons dit à cet égard, à propos de la population, s’applique, par les mêmes motifs, à la consommation.

Si l’on voulait se donner la peine de condenser en chiffres toutes les considérations qui précèdent, voici les résultats auxquels on arriverait :

Le contingent de chacune des trois grandes cultures du département est de

279 724 fr. pour les labourables,
66 396 pour les vignes,
75 888 pour les pins.
Total 422 008 fr.

Ce qui implique que chacune d’elles concourt à un revenu de 1 000 fr., selon le rapport des nombres :

663 — 157 — 180.

C’est là le rapport qu’il s’agit de rectifier conformément aux observations contenues dans les deux paragraphes de cet écrit.

Dans le premier, nous avons vu que les évaluations avaient été viciées par l’application de prix moyens inexacts, et d’un taux d’intérêt uniforme.

Pour les céréales, on avait adopté le prix commun de 14 fr. 28 c., tandis que les mercuriales, de 1828 à 1830, n’accusent que 12 fr. 52 c. — Préjudice fait aux labourables : 12 1/3 p. 100.

Pour les vins rouges, on a opéré sur un prix moyen supposé de 42 fr. Si l’on veut bien se reporter à ce que nous