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DE PONTANGES.

On répondit qu’il n’était venu personne.

Il se décida à envoyer chez elle, supposant que le billet de deuil ne lui était point parvenu.

— Elle m’écrira, pensa-t-il.

Le domestique qu’il avait envoyé revint sans lettre.

— Madame la marquise est partie pour la campagne depuis huit jours. Elle doit revenir la semaine prochaine.

— Elle est partie pour Pontanges ?

— Non, monsieur. J’ai demandé si c’était à Pontanges qu’était en ce moment madame la marquise, et le concierge m’a dit qu’elle était allée du côté de Chartres… à… Je n’ai pas retenu le nom.

— Cela est étrange !… Et elle doit revenir la semaine prochaine ?

— Oui, monsieur.

— Ce voyage m’inquiète… pensa Lionel. Mais non, elle aura jugé sans doute plus convenable de s’absenter dans les premiers temps de mon deuil… Elle a bien fait.


XXXI.

UN BONHEUR INUTILE.


Huit jours après, une voiture s’arrêta devant l’hôtel de Pontanges. Un laquais en grand deuil ouvrit la portière de la voiture, un jeune homme vêtu de noir en descendit.

Comme il traversait la cour, le portier courut après lui :

— Monsieur !… Monsieur ne sera pas reçu. Madame la princesse est malade… elle ne voit personne.

M. de Marny, à qui ces paroles s’adressaient et qui ne connaissait pas ce portier nouvellement installé, continua son chemin et s’apprêta à monter les marches du perron.

— Madame la princesse n’est pas visible, je vous le répète, monsieur !

— Quelle princesse ? dit M. de Marny. C’est madame de Pontanges que je viens voir… elle est de retour ?

— Oui, monsieur, madame la princesse est à Paris depuis