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NOTES

SUR LES FLORIDES


LIVRE PREMIER

Page 9, ligne 4. Dans votre ville sainte. C’est probablement de Carthage que veut parler l’auteur. Cette ville, comme nous avons eu plus d’une fois occasion de le dire, avait été l’école d’Apulée avant de devenir sa patrie adoptive ; et le caractère religieux imprimé à cet hommage est tout à fait en rapport avec le culte qu’il professait pour elle. S’il est permis d’établir cette hypothèse, on pourra aller jusqu’à désigner à quelle époque de la vie de l’auteur ce morceau fut écrit ou prononcé. Ce dut être après ses voyages, lorsqu’il revenait en Afrique pour se fixer à Madaure. Il passa sans doute alors par Garthage, et il était âgé de vingt-cinq ans.

P. 10, l. 4. De mon maître Socrate. C’était Socrate qui avait donné naissance à la secte platonicienne, suivie par Apulée.

L. 12. Ce soldat de Plaute. C’est Stratophane dans le Truculentus, acte II, sc. vi, v. 8.

P. 11, l. 4. Ces paroles d’un excellent poète. Homère, Iliade, liv. iii, v. 12.

L. 7. Mais que dans son vol sublime l’aigle etc. Toute la fin de cet alinéa est fort brillante et fort pittoresque. On y reconnaît une plume habile et exercée. Rien n’est plus juste que ces expressions solum ætheris et fastigium hiemis. Il y a du nombre dans le pæne eodem loco pendula circumtuetur ; l’horizon s’agrandit véritablement dans la période finale : simul campis pecua, simul montibus feras etc. ; et rien n’est plus vigoureux et plus précis que le uno obtutu sub eodem impetu.

P. 12, l. 1. L’insouciant agneau. Le commentateur de l’édition du Dauphin veut que l’on lasse prévaloir dans incuriosum, non pas