» si l’on vous laissait avec les dames. »
En même tems, il fit un
des gestes les plus indécens qu’un
homme puisse faire avec un autre.
On se rappèle qu’Eléonor était en chemise sur son lit. Avant le geste, des jeux ordinaires suffisaient pour juger de l’état ou l’avaient mis les gaîtés de l’après-diné. Depuis, on voyait bien autrement, et le prieur ne se contenta pas de regarder. Sa main lascive, était là ou s’était joué celle de l’abbesse, d’Ursule, de Thérèse. Eléonor souffrait tout : encore capable de honte, il ne l’était plus de defense. Il fermait les yeux ; le corps brûlé de desirs, l’esprit rempli d’idées licencieuses, il n’osait ni fuir, ni rechercher le plaisir. Le moment cependant s’en avançait, mais lentement, car la main du séducteur avait abandonné