Page:Éléonore ou l’Heureuse personne, 1799.djvu/63

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 53 )

Pendant ce tems, Eléonor portait tour-à-tour ses mains sur deux globes dont la position bien différente, variait ses sensations, distribuait mille baisers sur tant de charmes. Il approche son doigt d’un lieu qui semblait déjà tant fêté, et l’y enfonça tout-à-fait ; puis l’ôta, puis le remit encore ; puis le porta un peu plus haut, et là l’y enfonça de même.

Sans contredit, la figure est le siège de la physionomie ; mais cette partie, que la sœur converse considérait avec tant d’attention, n’est point sans expression, et des yeux attentifs y peuvent lire. Ces formes rondes, au premier coup-d’œil, semblent toutes pareilles ; mais elles ont mille différences. Il en est de jolies, d’aimables qu’on ne peut se lasser de prendre, de baiser ; tel était celui

  
E 3