sirs ; le regrettant sans cesse, elle
n’a point renoncé aux mortels, son
ame ouverte par lui aux plus délicieuses
sensations, les cherche, les
retrouve encore, et le souvenir de
momens enchanteurs passés dans ses
bras, vous instruira à en retrouver
de pareils, vous préparera aux plus
enivrantes illusions.
Pour vous, hommes, fuyez la belle Eléonore ; si quelque jour du plus parfait bonheur, suffit pour embellir votre existence, vous pouvez vous livrer à des charmes trop puissans ; mais si le malheur d’une vie entière vous effraie, fuyez-là ; un seul jour de félicité, un seul baiser d’Eléonore, et vous l’aimerez pour jamais ; un souvenir de ses attraits ne s’effacera plus de votre mémoire, vous la désirerez toujours, vous verrez l’infidelle nourrir, par de perfides ami-