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tée de ma main était tout ce que
je pouvais souhaiter. Ma main
s’égara. Laisse-moi, me dit-on,
ne détruis pas l’illusion qui m’embrâse.
Il me semble en ce moment
où je fais tout pour toi, que tu
me refuses tout ; que je suis ton
esclave, payé du plus sincère, du
plus tendre dévouement, par la
plus cruelle rigueur. Plus je m’abaisse,
plus je m’anéantis devant
toi, plus j’annoblis à mes yeux
l’objet de mon amour, et mon
amour lui-même. Il ajouta quelqu’autre
chose encore que je n’écoutais
guères. Mais ces sublimes
idées ne lui donnaient pas la force
d’arracher ma main du lieu qu’elle
occupait, pas plus que ses beaux
discours ne détournaient mon ame
de la seule pensée qui pouvait
maintenant l’intéresser.
M