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» s’y livrer. Mais la douleur qu’enfantent
les caprices, les rigueurs,
n’a point de bornes, point de fin.
Elle renaît et s’augmente de sa
propre existence. Les pleurs appellent
les pleurs ; la lassitude ne peut
les tarir ; notre imagination ingénieuse,
infatigable nous apporte
en foule de nouveaux motifs de
désespoir. Parmi les images qu’elle
nous présente se retrouve toujours
celle de l’objet aimé. Tous ses
charmes, tous ses attraits se retracent
à nos yeux. On n’oublie
rien, on se rappelle et le plaisir
qu’on éprouva, et le bonheur qu’on
espéra. Mais une peine qui doit
sa naissance à de si douces images,
qui se nourrit de souvenirs enchantés,
n’en est point une ; et le bonheur
de penser à sa douce amie,
de s’en occuper avec une agita-