tais fâchée de lui causer tant de
peine. Cependant, je tins bon,
mais j’étais trop émue pour résister
tout-à-fait, et je lui permis de me
conduire au plaisir par des moyens
qui n’offrent aucuns dangers. Ensuite,
sans convenir de rien, nous
nous trouvâmes arrangés sur ce
pied, et tour-à-tour, ou tous deux
ensemble, nous goûtions, sans risques,
des plaisirs assez doux.
» Je ne sais s’il m’eût pris encore quelque nouvelle fantaisie, mais ce fut son tour cette fois. Nous avions ensemble passé la nuit ; il était plus épris, plus amoureux que jamais. Ma belle amie, me dit-il, lorsque soit caprice, soit crainte, tu me refusas la moitié de tes faveurs, je crus que je ne pourrais survivre à cette perte. Les larmes dont j’arrosai tant de fois tes jolies mains,