plus d’une reprise, mais Eléonor
était dans une position différente,
et il attendait impatiemment le dénouement ;
il arrive enfin : des soupirs
profonds l’annoncent, des convulsions
terribles la précèdent, le
prieur n’est plus à lui, il s’égare, il
pousse avec fureur, il secoue avec
violence, il meurt, il expire, il colle
ses lèvres brûlantes sur des lèvres
qui venaient au-devant des siennes,
car tant de transports avaient passé
jusqu’à l’insensible Eléonor, avaient
ranimé le feu de la concupiscence.
Lui-même conduit la main de son
séducteur et l’agite ; sa bouche amoureuse
reçoit une langue lascive ; il
la presse de ses lèvres ; il rend la
sienne ; il prodigue les plus tendres
caresses de l’amour ; il s’égare ; il
n’est plus à lui ; son vainqueur, que
tant de preuves d’amour et d’aban-
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