Lettre 367, 1674 (Sévigné)

Texte établi par Monmerqué, Hachette (3p. 345-353).
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1674

367. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME DE GRIGNAN.

À Paris, vendredi 5e janvier.

Il y a aujourd’hui un an que nous soupâmes chez l’Évêque[1], ma chère bonne ; vous soupez peut-être à l’heure qu’il est chez l’Intendant[2]. Vous n’y faites pas, à mon avis, débauche de sincérité. Tout ce que vous mandez sur cela à Corbinelli et à moi est admirable. Au reste, ma très-chère, je ne corromps personne. La Garde et d’Hacqueville sont incorruptibles. C’est la Garde qui m’avoit corrompue, pour vous parler de venir toute seule, tant il est persuadé qu’on a besoin de vous deux, ou de la moitié de vous deux, pour vos affaires ; ainsi ne me grondez point. Écoutez leurs raisons ; conduisez-vous selon vos lumières et ne me consultez point. Voilà tout ce que vous aurez de moi, avec une protestation que vous faites tort à la Garde de croire qu’il écoute aucune tendresse, quand il vous donne des conseils.

Mon âme vous remercie de la bonne opinion que vous avez d’elle, de croire qu’elle ait horreur des vilains procédés de l’Évêque ; vous ne vous êtes point trompée : ceux de l’Évêque m’épouvantent. Mais, ma bonne, vous me serrez le cœur, quand vous me faites souvenir de ces deux chambres remplies si différemment. La vôtre m’a donné un souvenir triste de tous ces noms. Je les souffrois avec vous, ma bonne, et vous me dites mille tendresses là-dessus ; mais quand je songe que vous y êtes sans moi, je n’en puis plus : je vous y vois sans cesse, et sans cesse je vois vos pensées ; jugez des miennes. Vous seriez surprise, ma bonne, si vous pouviez voir clairement à quel excès et de quelle manière vous m’êtes chère. Il ne faut point appuyer sur cet endroit[3].

M. de Grignan dit vrai : Mme de Thianges ne met plus de rouge et cache sa gorge ; vous auriez peine à la reconnaître avec ce déguisement ; mais il est vrai. Elle est souvent avec Mme de Longueville, et tout à fait dans le bel air de la dévotion ; mais elle est toujours de très-bonne compagnie, et n’est pas solitaire. J’étois l’autre jour auprès d’elle à dîner[4]. Un laquais lui présenta un grand verre de vin de liqueur ; elle me dit : « Madame, ce garçon ne sait pas que je suis dévote[5]. » Cela nous fit rire. Elle parle fort naturellement de ses intentions et de son changement. Elle prend garde à ce qu’elle dit du prochain ; et quand il lui échappe quelque chose, elle s’arrête tout court, et fait un cri, en détestant la mauvaise habitude. Pour moi, je la trouve plus aimable qu’elle n’étoit. On veut parier que la princesse d’Harcourt ne sera pas dévote dans un an, à cette heure qu’elle est dame du palais, et qu’elle remettra du rouge ; car ce rouge, c’est la loi et les prophètes : c’est sur ce rouge que roule tout le christianisme. Pour la duchesse d’Aumont[6], sa pente est d’ensevelir les morts[7]. On dit que sur la frontière, la duchesse de Charost lui tuoit des gens[8] avec des remèdes mal composés[9], et que l’autre les venoit promptement ensevelir. La marquise d’Uxelles est très-bonne à entendre sur tout cela, mais la Marans est plus que très-bonne sur l’air de sa dévotion[10]. J’ai rencontré Mme de Schomberg[11], qui m’a dit très-sérieusement qu’elle étoit du premier ordre, et pour la retraite, et pour la pénitence, n’étant d’aucune sorte de société, et refusant même les amusements de la dévotion. Enfin c’est ce qui s’appelle adorer Dieu en esprit et en vérité, dans la simplicité de la première église.

Les dames du palais sont dans une grande sujétion. Le Roi s’en est expliqué, et veut que la Reine en soit toujours entourée. Mme de Richelieu, quoiqu’elle ne serve plus à table, est toujours au dîner de la Reine, avec quatre dames, qui sont de garde tour à tour. La comtesse d’Ayen[12] est la sixième ; elle a bien peur[13] de cet attachement, et d’aller tous les jours à vêpres, au sermon ou au salut : ainsi rien n’est pur en ce monde. Pour la marquise de Castelnau, elle est blanche et fraîche, et consolée. L’Éclair[14], à ce qu’on dit, n’a fait que changer d’appartement, dont le premier étage est fort mal content. Mme de Louvigny ne paroît point assez aise de sa bonne fortune[15]. On ne sauroit lui pardonner de n’adorer pas son mari comme au commencement : voilà la première fois que le public s’est scandalisé d’une pareille chose. Mme de Brissac est belle, et loge[16] toujours avec l’ombre de la princesse de Conti. Elle est en arbitrage avec son père, et ravit le cœur de ce pauvre M. d’Ormesson, qui dit qu’il n’a jamais vu une femme si honnête et si franche. La Coetquen[17] est tout ainsi que vous l’avez vue. Elle a fait faire une jupe de velours noir avec de grosses broderies d’or et d’argent, et un manteau de tissu, couleur de feu[18], or et argent. Cet habit coûte six mille écus[19] ; et quand elle a été bien resplendissante, on l’a trouvée comme une comédienne, et on s’est si bien moqué d’elle, qu’elle n’ose plus le mettre. La Manierosa[20] est un peu fâchée de n’être point dame du palais. Mme de Duras[21] se moque d’elle, et ne veut point de cet honneur. La Troche est telle que vous l’avez vue, très-passionnée pour tous vos intérêts ; mais je ne puis assez vous dire de quelle manière Mme de la Fayette s’est mise à rire devant nous, et prenant la parole sur tout, et blâmant l’Évêque et M. de la Rochefoucauld, et tout cela de ces bons tons sincères que vous connoissez. Je l’en aime encore plus que je ne faisois ; vous en devez faire de même. Monsieur de Marseille n’est pas révéré dans ces lieux, où j’ai un peu de voix en chapitre.

Nous fûmes voir M. de Turenne[22] ; il a un peu la goutte. Nous fûmes reçues, Mme de la Fayette et moi, avec un excès de civilité. Il parla extrêmement de vous. Le chevalier de Grignan lui a conté vos victoires. Il vous auroit offert son épée, s’il en étoit encore besoin. Il croit partir dans trois jours. Mon fils partit hier avec bien du chagrin ; je n’en avois pas moins d’un voyage si mal placé et si désagréable par toutes sortes de raisons. M. de la Trousse ne s’en ira que lundi. Corbinelli est très-souvent avec moi ; il m’est bon partout ; il vous adore.

Vous écrivez parfaitement bien ; j’ai vu deux ou trois de vos lettres ; rien n’est si délicieux ; votre style s’est perfectionné ; c’est une de mes folies que d’aimer à le lire. Ne diriez-vous pas que je n’en reçoive point ? Je ne crois pas qu’il se soit jamais vu un commerce comme le nôtre ; il n’est pas fort étrange que j’en fasse mon plaisir ; aussi c’est ce qui ne se voit guère, et c’est ce que je sens délicieusement.

Monsieur le Dauphin voyoit l’autre jour Mme de Schomberg[23] ; on lui contoit comme son grand-père[24] en avoit été amoureux ; il demanda tout bas : « Combien en a-t-elle eu d’enfants ? » On l’instruisit des modes de ce temps-là[25].

On a vu sourdement M. le duc du Maine[26], mais non pas encore chez la Reine ; il étoit en carrosse, et ne voyoit que père et mère seulement.

Le chevalier de Châtillon[27] n’est plus à mettre en

compétence[28] ; sa fortune est faite. Monsieur a mieux aimé lui donner la charge de capitaine de ses gardes, qu’à Mlle de Grancey celle de dame d’atour. Ce jeune homme a donc la charge de Vaillac, et seroit un fort bon parti. On dit que Vaillac prend celle de d’Albon[29], et que d’Albon sort ; mais rien n’est sûr que le premier article, sur lequel je ne veux pas dire un mot davantage.

Je fus voir l’autre jour la pauvre Mme Matharel[30] ; elle pensa fondre en larmes : pietoso pianse al suo pianto[31].

Je vous ai mandé la fin de nos états, et comme ils ont racheté les édits de deux millions six cent mille livres, et autant pour le don gratuit : c’est cinq millions deux cent mille livres ; et nous avons percé la nue du cri de Vive le Roi ! nous avons fait des feux de joie, et chanté le Te Deum de ce que Sa Majesté a bien voulu prendre cette somme.

La pauvre Sanzei a la rougeole bien forte ; c’est un feu qui passe vite, mais qui fait peur par la violence dont il est. Je ne vois point bien par où[32] l’on peut demander la grâce de cet honnête homme qui a assassiné son fils ; l’action est trop noire[33] ; les criminels qui sont délivrés à Rouen ne sont point de cette qualité : c’est le seul crime qui est réservé[34] ; Beuvron[35] l’a dit à l’abbé de Grignan.

On a tantôt dépeint les dames du palais d’une manière qui m’a fait rire. Je disois, comme Montaigne : «  Vengeons-nous à en médire[36]. » Il est pourtant vrai que leur sujétion est excessive.

On dit toujours que Monsieur le Prince[37] part lundi. Le même jour, M. de Saint-Luc[38] épouse Mlle de Pompadour : voilà de quoi je ne me soucie point du tout. Adieu, ma très-aimable bonne ; voici une lettre qui devient trop longue ; je la finis par la raison qu’il faut que tout prenne fin. J’embrasse Grignan, et le supplie de m’excuser si j’ai ouvert la lettre de Mme de Guise : j’ai voulu voir son style, m’en voilà contente pour jamais. Guilleragues disoit hier que Pellisson abusoit de la permission qu’ont les hommes d’être laids.


  1. Lettre 367. — 1. Chez l’évêque de Marseille. Voyez le commencement de la lettre du 12 janvier suivant. — Dans les éditions de 1725 et 1726 (la Haye), la lettre est datée de décembre (dans celle de Rouen, du 18 décembre) 1673. On lit ainsi dans les trois la première phrase : « Il y a environ un an que nous soupâmes chez l’Archevêque. »
  2. 2. M. Rouillé de Mêlai, intendant de Provence. Voyez plus haut, p. 277, note 2 de la lettre 347.
  3. 3. Ces mots, depuis : « Mais, ma bonne, vous me serrez le cœur, » ne se trouvent que dans l’édition de 1725. Dans celle de Rouen (1736) les mots de l’Évêque sont supprimés, ainsi que dans les deux éditions de Perrin, après vilains procédés.
  4. 4. « J’étois auprès d’elle a ce diner. » (Éditions de 1725 et de la Haye 1726.)
  5. 5. Voyez sur Mme de Thianges, les Souvenirs de Mme de Caylus, tome LXVI, p. 401 et suivantes.
  6. 6. Voyez tome II, p. 204, note 5.
  7. 7. Tel est le texte de 1725 et de la Haye (1726). — Dans l’édition de Rouen (1726) : « Son attrait est pour ensevelir les morts ; » dans la première de Perrin (1734) : « Son inclination, c’est d’ensevelir les morts ; » dans la seconde (1754) : « Son attrait la porte à ensevelir les morts. »
  8. 8. Au lieu des mots : « lui tuoit des gens, » on lit dans les éditions de 1725 et de la Haye (1726) : « les y tuoit, etc. »
  9. 9. Mme Foucquet, mère du surintendant, avait rassemblé un grand nombre de recettes qui ont été publiées sous son nom (voyez tome I, p. 443, note 4) ; la duchesse de Charost était sa fille.
  10. 10. Ces derniers mots : « sur l’air de sa dévotion, » ne sont que dans l’édition de Rouen (1726).
  11. 11. Parente de Mme de Marans, qui logeait avec elle. Voyez tome II, p. 141, note 7.
  12. 12. Marie-Françoise de Bournonville, depuis maréchale de Noailles. (Note de Perrin.) Voyez tome II, p. 302, note 7.
  13. 13. « Grand’peur, » dans les deux éditions de Perrin.
  14. 14. Ce mot se lit dans les deux éditions de Perrin, avec cette simple note dans la seconde (1754) : « Chiffre. » On ne sait quelle est la personne ainsi désignée. Ce chiffre ne se trouve pas dans les éditions antérieures à Perrin ; la phrase dont l’Éclair est le sujet s’y rapporte à la marquise de Castelnau.
  15. 15. Le 21 décembre 1673 le comte de Louvigny avait prêté serment entre les mains du Roi pour les gouvernements de Navarre, de Béarn et de Saint-Jean-Pied-de-Port, qu’avait le défunt comte de Guiche son frère, et dont Sa Majesté avait bien voulu accorder la survivance au maréchal de Gramont son père, en considération de ses grands services. Voyez la Gazette du 22 décembre 1673.
  16. 16. Dans les éditions de 1725 et 1726 on lit et sage, au lieu de : et loge. — Voyez les lettres du 5 février 1672 et du 26 mai 1673.
  17. 17. Voyez tome II, p. 239, note 3.
  18. 18. Couleur de feu manque dans les éditions antérieures à Perrin.
  19. 19. C’est le texte de 1725. Dans les éditions de 1726 on lit : « cent mille écus ; » dans la première de Perrin : « coûte infiniment ; » dans la seconde : « coûte des sommes immenses. »
  20. 20. Ce mot italien, qui signifie « la polie, l’affable, » désigne probablement la duchesse de Sully : voyez tome II, p. 143, note 2.
  21. 21. Voyez tome II, p. 85, note 7.
  22. 22. Après avoir distribué les quartiers d’hiver à l’armée qu’il commandait, il était revenu à Paris vers la fin de décembre. Voyez la Gazette du 22 décembre 1673.
  23. 23. Marie de Hautefort. Voyez la note 7 de la p. 141 du tome II, et le livre de M. Cousin.
  24. 24. Louis XIII.
  25. 25. « C’est-à-dire, dit une note des éditions de 1726, de la continence de Louis XIII pour les personnes qu’il aimoit. »
  26. 26. Voyez la note 17 de la lettre précédente.
  27. 27. Alexis-Henri, chevalier de Châtillon ; il devint premier gentilhomme de la chambre de Monsieur. Voyez tome II, p. 445, note 21.
  28. 28. C’est le texte des éditions de 1726. Dans celle de 1754, la seule de Perrin qui donne ce passage, on lit : « en concurrence. »
  29. 29. Gilbert-Antoine, comte d’Albon, chevalier d’honneur de Madame. Il était chef de la branche aînée de sa famille (le maréchal de Saint-André l’avait été d’une branche cadette) ; il avait épousé le 2 août 1644 Claude Bouthillier, fille de Denis, seigneur de Rancé, sœur de l’abbé de la Trappe, et déjà veuve de René d’Averton, comte de Belin ; il mourut en 1680, et sa femme en 1697.
  30. 30. Marie Lesecq, femme de Louis Matharel, trésorier des états de Bourgogne. Voyez la lettre du 8 juillet 1676.
  31. 31. Miséricordieux il pleura à (la vue de) ses pleurs. — La stance xvi du VIIe chant de la Jérusalem délivrée se termine par ce vers :

    Il pietoso pastor pianse al suo pianto.

  32. 32. « Je ne vois point lieu par où… » (Éditions de 1726.)
  33. 33. « De cet honnête homme dont l’assassinat est si noir. » (Édition de 1754.) — Voyez la lettre du 22 janvier suivant.
  34. 34. Le chapitre métropolitain de Rouen eut jusqu’à la Révolution le privilége de délivrer chaque année un condamné à mort, en l’élisant pour lever, le jour de l’Ascension, la fierte (c’est-à-dire la châsse) de saint Romain. Le chapitre pouvait choisir même parmi ceux qui étaient venus du dehors se constituer prisonniers, assurés qu’ils étaient de sortir librement de la ville, s’ils n’obtenaient leur grâce. « Cette prérogative du chapitre de Rouen, dit M. Floquet, était connue partout en France, et lorsqu’un grand coupable, digne d’intérêt à certains égards, ou protégé par des gens puissants, avait en vain sollicité la clémence royale, ses protecteurs tournaient leurs regards vers Rouen, dont l’Église exerçait chaque année un si rare et si beau privilége. » Celui-ci avait pourtant été restreint en 1597 par une déclaration d’Henri IV ; entre autres cas réservés se trouvait l’assassinat de guet-apens ; il n’est pas probable que cette dernière circonstance eût aggravé le crime du Provençal que Mme de Grignan recommandait à sa mère. Aussi M. Floquet fait-il au sujet de ce passage de notre lettre les observations suivantes : « Sans nous arrêter à ce que ces dernières lignes renferment d’inexact, nous dirons qu’on eut tort de ne point faire de démarches à Rouen en faveur de ce Provençal ; malgré l’édit de 1597, le chapitre donnait quelquefois la fierte à de grands coupables ; et, à la fête de l’Ascension qui suivit la lettre de Mme de Sévigné, le privilége fut accordé à un gentilhomme de la Beauce, qui avait tué son frère aîné. » Voyez l’intéressante Histoire du privilège de saint Romain, par M. Floquet, tome II, p. 37 et suivante.
  35. 35. Sans doute le frère aîné du chevalier de Beuvron (voyez tome II, p. 502, note 10) : François d’Harcourt, marquis de Beuvron, chevalier de l’Ordre, gouverneur du vieux palais de Rouen, lieutenant général au gouvernement de la haute Normandie, mort à soixante-dix-huit ans en avril 1705. « C’étoit, dit Saint-Simon (tome IV, p. 437), un très-honnête homme et un très-bon homme, considéré et encore plus aimé. » Son fils aîné, Henri, devint le duc (1700) et maréchal (1703) d’Harcourt.
  36. 36. Il y a une ou deux pages d’un chapitre de Montaigne (le 36e du livre I) dont ces mots : « Vengeons-nous à en médire, » sont comme le résumé. Se trouvent-ils textuellement ailleurs ?
  37. 37. « Cette semaine, dit la Gazette du 13 janvier, le prince de Condé est parti, accompagné du duc d’Enghien, pour se rendre dans les armées du Roi. » Puis quelques jours après elle annonce qu’il est revenu le 18, « ayant appris sur sa route que les Espagnols et les Hollandois avoient pris le parti de se retirer chez eux. »
  38. 38. François d’Espinay, marquis de Saint-Luc, arrière-petit-fils du brave Saint-Luc et petit-fils du maréchal. Il mourut, ne laissant qu’une fille, le 9 juillet 1694. Il était par sa mère neveu du comte de Frontenac (tome II, p. 192, fin de la note 5 ; voyez Saint-Simon, tome II, p. 270). — Sa femme mourut en octobre 1723. Elle était fille aînée du marquis de Pompadour, chef de la branche aînée de sa famille (mort sans postérité mâle en 1684), et de la vicomtesse de Rochechouart. — Sur la maison d’Espinay, et sur la maison de Pompadour, éteinte au commencement du dix-huitième siècle avec la branche cadette de Laurière, voyez M. P. Paris, tome IV de Tallemant des Réaux, p. 251, 252 et 402.