Les Vivants et les Morts/La Constance

Les Vivants et les MortsArthème Fayard et Cie (p. 122).


LA CONSTANCE


Ce qu’il a commencé, le cœur doit le poursuivre,
Toute tendresse a droit à son éternité,
La nature est constante, et son désir de vivre
Endurant tous les maux, luit d’été en été.

L’Automne au pourpre éclat, si puissante et si digne,
Qui maintient la nature au moment qu’elle meurt,
Par son pressant effort défend qu’on se résigne
À goûter sans sursauts la paix lasse du cœur.

Nul n’aura plus que moi prolongé la douleur…