Les Pastorales de Longus/Notes sur les pièces

Traduction par Paul-Louis Courier.
Merlin (p. 335-337).

NOTES.



(1) Hémistiche de Corneille, allusion hardie à l’intervention de l’auguste princesse, au refus de la dédicace, et autres faits connus alors de tout le monde à Florence, et peut-être même dans les faubourgs.

(2) Canaille des chambellans ! Ceci parut un peu fort, et quelques personnes vouloient que l’auteur le supprimât.

(3) Viseonti, Marini, et d’autres.

(4) Les François alors de là les monts étoient détestés comme le sont maintenant les Allemands. Le gouvernement n’en savoit rien et ne vouloit en rien savoir. Ce passage et d’autres pareils ci-dessous, firent en Italie une très vive sensation, et déplurent à l’autorité, qui sur-tout redoute qu’on imprime ce que chacun pense.

(5) Son vrai nom étoit Puccini. L’auteur, se voulant divertir, en a fait Puzzini, sobriquet italien qui signifie putois, puant, puantini, et s’appliquoit au personnage ; car, comme dit Regnier, il sentoit bien plus fort, mais non pas mieux que roses. Le nom lui demeura. Il n’y a si mauvaise plaisanterie qui ne réussisse contre la cour, les chambellans, la garderobe.

(6) Nulle ætas de tuis laudibus conticescet. (Cicéron.)

(7) C’est son nom encore estropié, mais d’une autre façon. Pulcini veut dire poussin, petit poulet, en italien : on en a fait pulcinella, polichinelle chez nous. Ces lazzi, qui ne demandoient pas assurément beaucoup d’esprit, chagrinèrent plus que tout le reste le pauvre chambellan.

(8) Les Espagnols dans la Floride firent pendre et brûler les François protestants, avec cet écriteau : Non comme François, mais comme hérétiques ; à quoi les flibustiers, depuis, répondirent en massacrant les Espagnols : Non comme Espagnols, mais comme assassins.

(9) Ceci fait allusion aux Vêpres Siciliennes, où, pour connoître les François, on les obligeoit de dire ce mot. Ceux qui ne prononçoient pas bien étoient massacrés.

(10) C’est-à-dire en françois : « L’espoir que vous aviez de trouver dans les manuscrits de Florence un texte complet de Longus, me fut annoncé par vous dès les premiers moments de votre arrivée ici, et j’en parlai à quelques amis qui n’en peuvent avoir perdu le souvenir. Nous parlâmes aussi de traduire le supplément en italien ; à quoi je m’obligeai envers vous par une solennelle promesse fondée sur l’amitié qui nous unit tous deux. Ainsi, ce ne fut pas sans beaucoup d’étonnement que je vis depuis l’étrange folie et le bavardage de M. Furia, qui, dans sa brochure, prétendoit avoir part à cette découverte. »