Gervais Clouzier, 1680 (1 / 2, pp. 483-486).
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LEs bourses enflent aux Chevaux par diverses causes, par fois elles se remplissent de serositez, qui décendent le long de la production du peritoine ; d’autre fois la fluxion se jette sur cette partie, par un coup reçeu d’un autre Cheval ; souvent pour un effort, le boyau tombe dans les bourses, & c’est ce qu’on appelle descente de boyaux.

L’ordinaire remede, & qui se fait à peu de frais, est de mener Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/498 Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/499 Chap.
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demy picotin de féves dans un pot plein de vin de prunelles de buisson, ou de gros vin rouge au deffaut de l’autre, deux heures entieres ; puis on le liera dextrement, mediocrement chaud sur les testicules avec des bandes qui font le tour des flancs, & se lient sur la croupe, & vous verrez bien-tost de l’amendement : il faut toutes les vingt-quatre heures faire réchauffer le matelas dans le vin, & continuer. Ayant remis le boyau au Cheval, sans s’embarasser de remedes, le plus seur est de le chastrer, les bourses se retirent, & le boyau ne tombe plus dedans.

Le remede cy-dessus est bon pour resserrer toutes sortes d’enflures, & pour les resoudre avec ce matelas.

Les bains que nous décrirons pour le flux de ventre, seront tres-excellens aux enflures des bourses, faisant ensuite les fomentations.