Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Goutte

Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 187).
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GOUTTE. — L’amour n’y voit goutte est blâmé par Molard, qui veut qu’on dise Ne voit goutte. Il n’avait donc pas lu La Fontaine : « J’avoue en bonne foi — Que mon esprit d’abord n’y voyait goutte. »

De même Humbert n’entend pas qu’on dise La goutte au nez, mais La roupie au nez. Ô pileurs d’eau dans un mortier ! Mais Littré donne en exemple : Il a toujours la goutte au nez. — À Lyon, nous disons de préférence aux priseurs dans ce cas : « Torche donc ton jus noir ! »