Traduction de Claude-Étienne Savary.
LE CORAN,

traduit de l’arabe, accompagné de notes, précédé d’un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés.

Seconde partie.
Réédition de 1821 (première édition en 1782).

Publié à Paris et Amsterdam par G. Dufour, Libraire.
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CHAPITRE CX.
Le Secours.

donné à Médine, composé de 3 versets.

Au nom de Dieu clément et miséricordieux.


Lorsque Dieu enverra son secours et la victoire[1].

2Vous verrez les hommes embrasser à l’envi l’islamisme.

3Exalte le nom du Seigneur. Implore sa clémence, il est miséricordieux.


  1. Cette victoire est la prise de la Mecque où Mahomet entra en vainqueur paisible, après huit ans de combats. Quand cette prédiction n’aurait pas été faite après coup, son accomplissement ne prouve rien. Mahomet, après avoir dompté les juifs, et soumis une partie des Arabes, pouvait sans être prophète prédire la prise de la Mecque.