La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/E

La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise
La Sculpture dans les cimetières de Paris3e série, tome 13 (p. 145-148).

ELSHOECHT (Jean-Jacques-Marie-Carl-Vital).

Berjaud-Doizi (Joseph), né le 8 juillet 1761, décédé le 3 juillet 1823. — Buste en marbre (H. 0m 55). Signé : an, 1824, Elshoecht ft[1]. (10e div.)


Elshoecht.

Le Sueur (Jean-François), compositeur, surintendant de la musique du Roi, professeur de composition au Conservatoire, membre de l’Institut, né à Drucat (Somme) le 15 février 1760, décédé à Paris le 6 octobre 1837. — Buste en marbre (H. 0m 45). Signé : Elshoecht F. 1831. Le tombeau dans lequel repose Lesueur a été gravé par L. Normand avant la mort du compositeur, car la gravure ne comporte que l’inscription de sa fille, Adeline-Marguerite, décédée le 12 novembre 1827, à l’âge de 19 ans[2]. (11e div.)


Elshoecht.

Blandin (Philippe-Frédéric), chirurgien, né à Aubigny (Cher) le 3 décembre 1798, décédé à Paris le 16 avril 1849. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 58). Signé : 1849, Carle Elshoecht, sculp. (8e div. 2e section.)


Elshoecht.

Micol (Émile-Henri), maire du xixe arrondissement, décédé à Genève (Suisse) le 28 février 1871, à l’âge de 55 ans. — Buste en bronze (H. 0m 48). Signé : Elshoecht, 1854. (28e div.)


ENDERLIN (Joseph-Louis).

Fénon (Auxence), né en 1812, décédé en 1876. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 58). Signé : Enderlin, 1877[3]. Au-dessous du portrait sont sculptés des emblèmes et des outils d’horloger. (91e div.)

ENGRAND (Georges).

Boverie (Famille). — La Douleur, statue en pierre (H. 1m 50) : elle est représentée par une jeune femme inclinée, en pleurs, adossée à une colonne brisée, et tenant dans ses mains une couronne d’immortelles. Signée : G. Engrand, 1885. (41e div.)


ÉTEX (Antoine).

Leharivel du rocher (Catherine-Emilie de Chaboud, veuve de), décédée à Paris le 4 mars 1836, et Frédéric-Louis Leharivel du Rocher, colonel, sous-inspecteur aux revues, mort à Coblentz le 26 novembre 1813. — Édicule en forme de chapelle avec fronton triangulaire. Le fronton ainsi que les pilastres simulés sont décorés de figures sculptées en relief. Dans le soubassement sont deux génies ailés en pleurs, également sculptés en relief. Ces sculptures sont dues au ciseau d’Antoine Étex. Le monument, construit sur les dessins de Ch. Fourdrin, architecte, a été gravé par L. Normand[4]. (36e div.)


Étex.

Géricault (Jean-Louis-André-Théodore), peintre, né à Rouen le 26 septembre 179 1, décédé à Paris le 18 janvier 1824. — Monument rectangulaire en granit surmonté de la statue en bronze du peintre (grandeur nature) : Géricault est représenté demi-couché ; il est accoudé du bras gauche ; une main tient la palette, tandis qu’il a un pinceau dans l’autre main. Signée : Étex, sculpteur-architecte, 1840-1883. Gruet jne fondeur, Paris. Sur la face antérieure du piédestal est un bas-relief en bronze (H. 0m 81. L. 1m 25) : Reproduction de l’œuvre maîtresse de l’artiste, le Radeau de la Méduse. Signé : Étex, 1839. — Côté droit, bas-relief en bronze (H. 0m 81. L. 0m 60) : Un hussard chargeant. Signé : T. Géricault, 1814. Étex, 1884. — Côté gauche, bas-relief en bronze (H. 0m 81. L. 0m 60) : Cuirassier debout près de son cheval fougueux qu’il maintient par la bride. Signé : T. Géricault, 1814. Étex, 1884. Le tombeau primitif, qui était simplement décoré d’une couronne de laurier suspendue à une double banderole, a été gravé par L. Normande[5]. (12e div.)


Étex.

Raspail (François-Vincent), chimiste et homme politique, né à Carpentras (Vaucluse) le 24 janvier 1794, décédé à Arcueil le 7 janvier 1878 (inhumé le 13), et Henriette-Adélaïde Troussot, née à Paris le 18 avril 1799, décédée à Doullens le 8 mars 1853. — Monument rectangulaire en granit. Dans la surface antérieure est simulée une fenêtre garnie de lourds barreaux. Au-dessous, statue en marbre blanc (grandeur nature) de Mme Raspail, enveloppée de son suaire ; elle s’est avancée jusque sous la fenêtre de la prison et lève le bras droit pour serrer la main de son mari à travers les barreaux de la fenêtre[6]. Signée : Étex, 1854, sculpteur et architecte. (18e div.)


Étex.

Masson (Famille). — Piédestal en marbre blanc, surmonté du buste, également en marbre (H. 0m 58) de P.-F. Masson. Signé : Étex, 1854. Sur la face antérieure du piédestal est sculpté le médaillon (Diam. 0m 55) de Pierre Masson. Non signé. (32e div.)


Étex.

Turpin de Crissé (Lancelot-Théodore, comte), peintre paysagiste, écrivain, inspecteur général des musées, membre de l’Académie des Beaux-Arts, né à Paris en 1782, décédé le 15 m_ai 1859. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 25), Signé : Etex. (10e div.)


Étex.

Martinet (Louis-François-Gabriel), imprimeur, né à Bagneux, près Moulins (Allier), le 6 mars 1812, mort à Nomazy, près Moulins, le 28 août 1867. — Portrait sculpté en demi-ronde bosse sur la face antérieure d’un édicule en marbre blanc (H. 0m 75). Signé : Étex, sculpteur-architecte. (56e div.)


Étex.

Deslys (Charles), littérateur, né en 1821, décédé en 1885. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 28). Signé : Étex, 1880. (71e div., 1re section.)


Étex. Voy. Lequesne (Eugène-Louis).


  1. Ce buste a figuré au Salon de 1824 sous le no  1830.
  2. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xlii.
  3. Ce médaillon a figuré au Salon de 1878 sous le no  4228.
  4. Monuments funéraires, t. I, pl. xiii.
  5. Monuments funéraires, t. I, pl. xxiv.
  6. Cette composition fait allusion à la captivité de Raspail qui subissait une détention pour délit politique au moment où mourut Mme Raspail. Au pied de la statue est gravé en fac-similé : « Adieu, 8 mars 1853, midi 1/2. Doullens. » Mme Raspail fut inhumée à Paris le 13 mars 1853. Son inscription funéraire se complète par les lignes suivantes : « Victime de son dévouement conjugal. 50.000 citoyens ont accompagné jusqu’ici sa dépouille mortelle. »