La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/37

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DAVID D’ANGERS (Pierre-Jean)

David d’Angers.

Gobert (J.-N.), général de division, né à la Guadeloupe en 1770, tué à Baylen en 1808. — Le monument se compose d’une statue équestre et de quatre bas-reliefs, en marbre, dus au ciseau de David d’Angers. Le général, frappé à mort par un guérilla, est représenté tombant de cheval, groupe (H. 3m 10). Les quatre bas-reliefs (mesurant 0m 95 de haut, 2m 30 et 1m 35 de large) ont pour sujets. — Face antérieure : « Le général Gobert délivre à Saint-Domingue des soldats français renfermés dans une maison minée, et brûle la cervelle au nègre, leur gardien. » — Côté droit : « Le général Dampierre expirant remet son sabre de bataille au général Gobert. » — Côté gauche : « Le général Gobert, gouverneur de Bologne, apaise une sédition par sa seule présence. » — Face postérieure : « Napoléon Gobert, mourant en Égypte, remet son testament à un ami qui part pour la France. » Une inscription nous apprend que ce monument, où le cœur du général est renfermé, a été élevé par les soins de l’Académie française et de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, d’après le mandat qui leur a été confié par Napoléon Gobert, fils du général, dans le testament où il fait ces compagnies dépositaires d’une grande fondation pour l’encouragement des travaux d’histoire nationale. (37e div.)


David d’Angers.

Gouvion-Saint-Cyr (Laurent, comte, puis marquis), maréchal de France, né à Toul le 13 avril 1764, décédé à Hyères le 10 mars 1830. — Statue en marbre blanc (H. 2m 03), représentant le maréchal debout, une main posée sur un plan de bataille. Signée : P.-J. David d’Angers, 1833. Le monument de Gouvion-Saint-Cyr, élevé sur les dessins de Visconti, architecte, a été gravé par L. Normand[1]. (37e div.)


RAGGI (Nicolas-Bernard).

Frochot (Nicolas-Thérèse-Benoist, comte), administrateur, député aux États généraux, préfet de la Seine, puis des Bouches-du-Rhône, né à Ainay-le-Duc en 1757, décédé le 29 juillet 1828. — De chaque côté de la porte d’une chapelle est un bas-relief en marbre (H. 1m 80. L. 1m). Celui de droite représente une jeune femme en pleurs, assise en face d’un édicule simulé ; elle a les mains jointes et la tête laurée. Celui de gauche a pour sujet un homme ayant le torse nu, la tête couronnée d’une branche de cyprès ; il est également assis devant un cippe simulé ; la jambe droite est relevée ; les mains sont posées sur le genou. Ces deux bas-reliefs sont signés : Raggi, 1829. La sculpture décorative a été exécutée par Plantar. La chapelle, construite en 1841, d’après les dessins de H. Godde, architecte, a été gravée par L. Normand[2] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[3]. (37e div.)


SCULPTURE ANONYME

Coutard (Louis-François, comte de), général de division, né en 1769, décédé en 1852. — Buste en marbre (H. 0m 55). (37e div.)

  1. Monuments funéraires, etc., t. II, pl. xxxvii.
  2. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xxvi.
  3. Le Père-Lachaise, etc., pl. xi.