La Science pratique des filles du monde/11

s. n. (p. 51-53).
◄  X.
XII.  ►

vignette 11
vignette 11

ONZIÈME MANIÈRE.

ou la Meilleure.

Deux fouteurs sur un lit, nous entendons l’homme et la femme, car il faut s’expliquer.

Or, les athlètes, mâle et femelle, en habit de combat, c’est-à-dire, sans chemises, se placent, la femme dessous, un coussin sous les fesses et le dos ; le mari, l’ami ou l’amant, à volonté, se place entre les jambes, alors la fouteuse les lève, les croise sur le dos du particulier, lui serre amoureusement la tête dans ses bras, le vit qui bande entre dans le con, les ressorts de chaque partie contractante se mettent en mouvement, les langues, les reins, les regards, tout s’agite, les cœurs palpitent, les fibres du cul, du con, de toutes les parties du corps de nos deux heureux mortels, font un cliquetis admirable ; ils pètent comme les chanterelles des musiciens d’un orchestre, ou des guinguettes de notre capitale, lorsqu’ils mettent leurs crins-crins d’accord. Cette harmonie du con et du cul en vaut bien une autre.

La décharge s’annonce, on donne le dernier coup de cul, la tête du vit touche l’entrée de la matrice, le foutre brûlant jaillit avec fureur comme la lave du Vésuve, le réservoir de la fouteuse s’ouvre, elle lâche, en fermant ses beaux yeux, sa précieuse liqueur et le duo meurt de plaisir, pour renaître et recommencer. Je finis, car je bande en traçant ces mots, et je serais réduit à me branler.

Phrosine est voluptueuse
Autant qu’elle est vigoureuse :
De Vénus, cette fouteuse,
Connaît si bien son métier ;
Que par ses vives secousses,
Aussi lascives que douces,
Un vit aurait-il dix pouces,
Qu’elle l’engloutit entier.

Elle se colle à mon ventre,
Afin que tout mon vit entre,
Jusques au fin fond de l’antre,
Que consume Cupidon,
Bref je crois que la coquine,
Dans son ardeur libertine,
Si je n’étais qu’une pine,
M’enfournerait dans son con.